Josué 15, 20 et 63 ; 16, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 décembre]

Le moment tant attendu est arrivé où Israël peut prendre possession de son héritage. Juda est le premier à recevoir son lot, détaillé ville par ville comme pour souligner l’intérêt que l’Éternel attache à chaque parcelle de ce pays qui est le sien. Ayons, nous aussi, une vision toujours plus large du peuple de Dieu, en particulier pour l’embrasser dans nos prières. — Hélas ! à la fin de chaque délimitation nous allons trouver une restriction, un mais. La victoire n’est pas complète. Juda ne parvient pas à déposséder les Jébusiens (v. 63). Jusqu’au règne de David, ceux-ci conserveront une place forte à Jérusalem : la forteresse de Sion (2 Sam. 5, 6). Éphraïm n’est pas davantage capable de déposséder le Cananéen de Guézer (chap. 16, 10). Asservis au tribut, ces vaincus ne sont-ils pas bien inoffensifs ? Au contraire, comme l’a annoncé Moïse, ils vont constituer des pièges au milieu d’Israël, entraînant celui-ci au mal et à l’idolâtrie. Qu’en est-il de notre cœur, chers enfants de Dieu ? Est-ce que nous n’y tolérons pas certains « ennemis » qui ne nous semblent pas dangereux ? Nous sommes habitués à leur présence ; il nous en coûterait de les juger. Que le Seigneur nous en donne le courage, pour que Lui soit seul à régner sur notre cœur (Rom. 6, 12…).