Juges 1, 16 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 janvier]

À peine commencé, ce livre des Juges nous fait assister à un déclin aussi triste que rapide. Quelle en est la cause ? Essentiellement l’oubli de la présence de l’Éternel. Il n’est plus question de Guilgal, lieu du jugement de soi-même et où se trouvait l’Ange de l’Éternel (chap. 2, 1). Quelle en est la conséquence ? La puissance des hommes est redoutée, leurs chars de fer sont un sujet d’effroi. Il peut y avoir une ressemblance apparente avec les temps de Josué. La prise de Luz fait penser à celle de Jéricho. Mais il n’est question de foi ni chez les fils de Joseph, ni chez l’homme qui révèle l’entrée de la ville. Rahab avait été épargnée à cause de sa foi. Tout différent est le cas du traître de Luz qui, au lieu d’habiter avec le peuple, va reconstruire sa ville ailleurs. Une victoire qui n’est pas le fruit de la confiance en Dieu n’est jamais durable. — Le déclin est général, mais, isolément, chaque tribu se caractérise en ce qu’elle tolère ou subit, avec plus ou moins de force de résistance, la présence d’ennemis sur son territoire. Dans l’Église aussi le relâchement collectif est la conséquence du relâchement individuel. Chaque chrétien y a sa responsabilité personnelle. Demandons-nous, vous et moi : Quelle est la mienne ? Quel a été mon témoignage depuis le jour de ma conversion ?