Juges 1, 27 à 2, 5

[Chaque jour les Écritures, année 2, 3 janvier]

Dieu avait une double raison pour exiger la destruction totale des ennemis d’Israël. Il s’agissait d’abord de châtier ceux-ci. En second lieu de protéger Son peuple contre l’influence inévitable de ces Cananéens idolâtres. Et moralement, le même danger existe pour nous. Une partie de notre temps se passe au contact de personnes qui ne sont pas converties : camarades de travail ; parfois même certains membres de notre famille. Nous ne pouvons pas, en général, éviter ces relations. Mais nous devons veiller à ce qu’elles n’exercent aucune influence sur notre vie spirituelle. De plus, prenons garde aux mauvaises compagnies (1 Cor. 15, 33). Il y a des gens qu’il est nécessaire de fuir, même s’ils doivent se moquer de nous. Autrement ils ne tarderaient pas à nous « repousser dans la montagne », comme l’ont été les fils de Dan (v. 34), c’est-à-dire à nous empêcher de jouir paisiblement de ce que Dieu nous a donné. — L’Ange de l’Éternel, chef de Son armée (Jos. 5, 14), a attendu qu’Israël revienne à Guilgal, point de départ des glorieuses victoires d’autrefois. En vain ! Alors il monte à Bokim, lieu des larmes. — En comparant la faiblesse actuelle au glorieux commencement de l’histoire de l’Église, n’est-ce pas l’humiliation qui nous convient ?