Juges 3, 12 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 2, 6 janvier]

La « verge » que Dieu emploie maintenant pour discipliner Son peuple, c’est Moab, cette même nation que l’Éternel avait jadis retenue par la bouche de Balaam de s’opposer à Israël. Dix-huit ans s’écoulent avant que le peuple retourne à l’Éternel ; précédemment huit ans avaient suffi (v. 8). Dans Sa miséricorde, Il leur suscite un sauveur : Éhud le Benjaminite. — Éhud a « une parole de Dieu » pour Églon roi de Moab. Cette parole solennelle n’est autre que son épée à double tranchant, signifiant la mort pour le méchant. L’épître aux Hébreux compare la Parole de Dieu, vivante et opérante, à une épée à deux tranchants (Héb. 4, 12). Bienfaisante aujourd’hui pour celui qui se laisse sonder par son moyen, elle condamne et fera périr ceux qui n’auront pas cru (Apoc. 19, 13-15). L’arme de Shamgar, c’est encore la Parole de Dieu, mais cette fois telle que le monde la voit : un instrument sans aucune valeur apparente. Pourtant cette arme a une grande puissance et suffit à délivrer de nouveau Israël. — Faiblesse de l’homme (Éhud était gaucher), faiblesse de l’instrument (l’aiguillon de Shamgar), l’une et l’autre font ressortir la puissance de Dieu qui délivre ceux qui crient à Lui.