Juges 4, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 janvier]

Au nord du pays l’ennemi d’autrefois s’est reformé. Sous le même nom : Jabin ; dans la même capitale : Hatsor (voir Jos. 11, 1). Et il opprime Israël pendant vingt ans. Veillons à ne pas perdre le fruit des victoires de ceux qui nous ont devancés. Il faut combattre tout à nouveau, et Debora, une femme, prophétesse, va être employée par l’Éternel pour juger et délivrer le peuple. Femmes et jeunes filles croyantes, ne pensez pas que vous êtes mises de côté dans le service de l’Assemblée. Certes il ne s’agit pas pour la femme « d’user d’autorité sur l’homme », ni de prendre la parole en public (1 Tim. 2, 12 ; 1 Cor. 14, 34). Mais combien de chrétiennes ont obtenu, ne serait-ce que par leurs prières, de remarquables délivrances ! — Debora appelle Barak, mais celui-ci manque de courage. Il a besoin de s’appuyer sur quelqu’un. Sa confiance en Dieu n’est pas suffisante pour se passer de tout secours humain (lire Ps. 146, 3). Notre courage dépend toujours de la mesure de confiance que nous avons dans le Seigneur. Si nous en manquons, faisons comme les apôtres au chapitre 4 des Actes. Ils demandent à Dieu « toute hardiesse » (v. 29) et, par l’Esprit, la reçoivent (v. 31).