Juges 5, 12 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 2, 9 janvier]

Si le cantique de Barak et de Debora attribue justement à l’Éternel l’honneur de la victoire, chaque tribu concernée ne doit pas moins recevoir sa louange ou son blâme. Certaines de ces tribus ont pris une part active aux combats. Zabulon et Nephthali, par exemple, ont exposé leur vie (v. 18 ; comp. Rom. 16, 4 ; Phil. 2, 30). D’autres, au contraire, par lâcheté ou paresse, ne se sont pas engagées. Parmi elles les deux tribus et demie : Ruben, malgré des « considérations de cœur », des hésitations, est resté auprès de ses troupeaux qui déjà lui avaient été une pierre d’achoppement pour s’établir au-delà du Jourdain. De même Galaad (Gad et Manassé ; v. 17). Dan et Aser retenus par leur commerce et leurs affaires n’ont pas quitté les bateaux ni les ports. Le Seigneur n’a que faire des indécis ni des gens trop occupés. À un moment ou à un autre l’occasion nous est fournie de montrer ce qui a la priorité dans notre vie. Sont-ce les intérêts du peuple de Dieu, le bien de l’Assemblée ? Ou bien ressemblons-nous à ceux dont Paul pouvait dire avec tristesse qu’ils cherchaient « leurs propres intérêts, non pas ceux de Jésus Christ » (Phil. 2, 21) ? — En rapprochant notre verset 12 du psaume 68, 18, cité en Éphésiens 4, 8, nous y discernons Christ vainqueur, délivrant les prisonniers de Satan, puis montant au ciel en triomphe.