Juges 4, 17 à 5, 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 janvier]

Sisera s’est enfui à pied ; ses neuf cents chars de fer ne lui ont été d’aucun secours. Il a cru trouver asile dans la tente du Kénien. Mais c’est la mort qu’il y a rencontrée par la main de Jaël, femme de foi. Elle est intéressante, cette famille du Kénien. Hobab, son ancêtre, avait jadis refusé d’accompagner Israël (Nomb. 10, 29, 30). Mais par la suite ses descendants suivirent le peuple (chap. 1, 16), et c’est pour prendre part à présent à ses combats et à son triomphe. — Barak survenant, trouve son ennemi anéanti par une femme, perdant ainsi, comme l’en avait prévenu Debora, une partie de l’honneur de la victoire. Eh bien, Dieu discerne la foi où nous n’en voyons guère briller ! Le nom de Barak figure dans la liste des fidèles témoins du chapitre 11 des Hébreux (v. 32). Quelle grâce ! Le peu que le Sauveur nous permet de faire pour Lui, tout mêlé souvent de confiance humaine, ce peu a du prix pour Lui et Il s’en souviendra. Il est loin, le jour où tout le peuple chantait sur le rivage de la mer Rouge. Dans ce temps de faiblesse, nous n’entendons que deux voix, celles de Debora et de Barak, un homme et une femme de foi. Mais leur cantique n’est pas moins triomphant. Il commence par célébrer l’Éternel à qui revient la gloire de la victoire.