Juges 7, 9 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 janvier]

Un dernier encouragement pour Gédéon : le songe du Madianite expliqué par son compagnon. Une dernière leçon en même temps : il n’a pas plus de valeur qu’un pauvre pain d’orge. Et le combat peut commencer. Dans la nuit, les trois corps se disposent tout autour du camp ennemi, chacun à sa place. Observons bien quelles sont les armes de ces étranges soldats : un flambeau allumé à l’intérieur d’une cruche. Dans l’autre main une trompette, comme à Jéricho. Pas d’épée ni de lance ; c’est l’Éternel qui combat. « Afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous », explique 2 Cor. 4, 6, 7. Le même passage compare les croyants à des vases de terre dont la volonté doit être brisée, pour que le trésor resplendissant (Christ en eux) puisse rayonner au-dehors. — À la sonnerie éclatante des clairons dans la nuit, aux lueurs fantastiques au flanc de la montagne, tout le camp soudain s’éveille épouvanté. Pris de panique, les hommes s’entre-tuent, fuient où ils peuvent. Et la poursuite commence, d’autres Israélites se joignant aux trois cents. — L’histoire d’Israël enregistre cette page glorieuse (Ps. 83, 11). Le rocher d’Oreb avec le pressoir de Zeëb rappelleront aux générations à venir la délivrance de l’Éternel.