Juges 8, 18 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 2, 16 janvier]

Après la victoire, toute une série de dangers subtils menace encore le serviteur de Dieu. Hier, nous avons vu les jalousies d’Éphraïm auxquelles Gédéon répond par la douceur. À présent voici les flatteries du monde. Mais ces compliments de Zébakh et Tsalmunna sur son visage — comme celui d’un fils de roi — n’empêchent pas Gédéon de les mettre à mort. Un autre piège lui est tendu, cette fois par les Israélites : « Domine sur nous — disent-ils — et toi et ton fils… car tu nous as sauvés ». Sa réponse est belle : « L’Éternel dominera sur vous » (v. 22, 23). Un serviteur doit veiller à ne pas prendre vis-à-vis des âmes la place qui revient au Seigneur, et les fidèles doivent prendre garde de ne pas flatter les serviteurs de Dieu (Matt. 23, 8, 10). — Après les victoires de Gédéon, voici un dernier piège (v. 27) dans lequel il va cette fois tomber. En souvenir de sa victoire, il établit dans sa ville un éphod (objet d’or rappelant la sacrificature) et tout Israël vient l’admirer, oubliant que le seul centre de la sacrificature était à Silo où se trouvait l’arche (Jos. 18, 1). Puis Gédéon meurt… et le peuple retourne aux idoles !