Juges 9, 26 à 57

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 janvier]

Notre chapitre confirme la déclaration d’Ésaïe à propos de tels hommes : « Leurs pieds courent au mal et se hâtent pour verser le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d’iniquité ; la destruction et la ruine sont dans leurs sentiers… » (És. 59, 7 cité en Rom. 3, 15, 16). Les choses ont-elles changé aujourd’hui dans le monde ? Absolument pas ! Même dans les pays christianisés, la politique des hommes reste dominée par la violence, le mensonge et l’agitation. « Irai-je m’agiter » parmi eux ? C’était la question posée par Jotham dans sa parabole (v. 9, 11, 13). Il aurait pu prendre parti contre Abimélec, pour venger ses frères assassinés. Mais il s’en garde bien ! Loin du trouble et des intrigues, il est à Beër (v. 21 ; voir Nomb. 21, 16), attendant paisiblement la délivrance de l’Éternel. Et de la même manière que nous avons vu dans le camp de Madian les ennemis s’entre-tuer, à présent Abimélec et les hommes de Sichem travaillent à se détruire mutuellement. Ils sont l’un pour l’autre un feu dévorant. Ainsi se réalise ce que Jotham avait prédit (v. 20). Ainsi s’accomplit également la parole toujours vérifiée dans l’histoire des hommes : « Ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6, 7 ; voir aussi Gal. 5, 15).