Juges 10, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 janvier]

Deux juges sont nommés au début de ce chapitre : Thola et Jaïr, hommes considérés. Puis la déchéance reprend de plus belle. Dans son égarement, Israël s’empresse à servir les dieux de tous les peuples possibles. Alors, comme précédemment, l’Éternel emploie des ennemis pour le châtier. Ce sont cette fois les Philistins et les fils d’Ammon. Avoir adoré les idoles de ces deux nations n’est d’aucun profit pour Israël. Remarquons que les premières victimes sont les tribus d’au-delà du Jourdain (v. 8). Elles sont littéralement « écrasées » (v. 7) ! Enfin vient la confession : « Nous avons péché… » ! Nous savons que c’est toujours le « mot de passe » pour revenir au Seigneur. — Et pourtant Dieu répond avec sévérité, disons même avec ironie : Ces dieux que vous vous êtes choisis, c’est le moment de faire appel à eux ; ils n’ont qu’à vous sauver ! Ah, c’est que la confession ne suffit pas ! Il faut aussi ôter les idoles (comp. Gen. 35, 2). C’est la pierre de touche d’un vrai travail de conscience. Le peuple le comprend. Alors nous entendons cette parole consolante : « Son âme fut en peine de la misère d’Israël » (v. 16). Quelle tendresse que celle de Dieu pour Son peuple misérable ! En aurait-Il moins maintenant pour Ses enfants ?