Juges 11, 23 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 janvier]

Jephthé se croit obligé de payer à l’Éternel, au moyen d’un sacrifice, sa victoire sur les fils d’Ammon. Combien c’est mal connaître Dieu ! Il se plaît à bénir les siens et n’attend en réponse que de l’amour de leur part ! Il sauve gratuitement. — Voyez la folie de la promesse que fait Jephthé. Eh bien, Dieu nous laisse parfois porter aussi la responsabilité de ce que nous avons décidé précipitamment ! Veillons donc de près sur nos paroles, car des promesses faites légèrement peuvent avoir de graves conséquences (Prov. 20, 25). — Si la foi a manqué un moment chez Jephthé, elle brille à présent chez sa fille. « Seule, unique », chérie par son père, sa soumission nous fait penser à celle du Seigneur Jésus (Jean 8, 29). Elle ne tient pas sa vie pour précieuse et se réjouit de la victoire que l’Éternel a donnée à Israël. Elle est obéissante jusqu’à la mort par amour pour l’Éternel, pour son père et pour son peuple. En cela elle est une touchante figure de Christ quoique bien loin derrière Celui qu’elle représente. — Si la fille de Jephthé méritait d’être célébrée d’année en année, infiniment plus digne est notre Seigneur Jésus d’être exalté dès ici-bas et pour toute l’éternité !