Juges 16, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 janvier]

Samson est un homme plein de contrastes : physiquement très fort, moralement c’est un faible, habitué à céder à tous ses caprices. Extérieurement, il était séparé pour l’Éternel ; sa longue chevelure le montrait. Mais intérieurement, son cœur était partagé. La preuve c’est qu’à présent il aime une ennemie de son peuple. Demandons-nous si ce que nous montrons au-dehors correspond bien à l’état de notre cœur. L’exercice corporel n’est pas inutile, mais ce qui a de la valeur pour le Seigneur, ce ne sont pas les exploits sportifs qui développent l’orgueil, ce sont les secrètes victoires sur nos convoitises. Par sa chevelure non coupée une jeune fille croyante montre extérieurement son obéissance. Encore faut-il que cette obéissance soit également dans son cœur ! — Réjouissons-nous de trouver aussi dans notre lecture une image de Celui qui a « brisé les portes d’airain, et a mis en pièces les barres de fer » (Ps. 107, 16). Samson arrachant et emportant sur ses puissantes épaules les portes de Gaza, nous fait penser à Christ : Il a brisé les liens de la mort et délivré ainsi « tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient… assujettis à la servitude » (Héb. 2, 15). Puis Il est ressuscité en puissance, avec les clés de la mort et du hadès (Apoc. 1, 18).