Juges 16, 13 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 janvier]

Il y avait des secrets dans la vie de Samson : son énigme au chapitre 14, et ici son nazaréat. Il n’a su garder ni l’un ni l’autre. Le racheté a ses propres secrets avec son Sauveur : telles expériences faites avec Lui dont il ne pourra peut-être parler à personne. Naturellement, notre conversion est une chose qui doit se savoir. Par contre nous ne pouvons pas toujours expliquer à autrui pourquoi nous faisons ou ne faisons pas telle ou telle chose (Dan. 3, 16). Ce motif, c’est notre mise à part pour Dieu, notre « nazaréat » dont dépend notre force spirituelle. — Séduisante, Delila, jour après jour, harcèle le pauvre Samson. Et celui-ci, tourmenté, ennuyé « jusqu’à la mort », finit par céder. « Elle l’endormit », est-il ajouté. Fatal sommeil ! « Ne dormons pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres » — recommande l’apôtre Paul (1 Thess. 5, 6). — Vainqueur d’un lion, l’homme fort, à deux reprises, n’a pas su garder sa langue (chap. 14, 17 et 16, 17). « Toute espèce de bêtes sauvages… a été domptée par l’espèce humaine — déclare Jacques — mais pour la langue, aucun des hommes ne peut la dompter » (chap. 3, 7). Pour y parvenir, il faut le secours de Dieu et Il ne l’accorde qu’à ceux qui Lui obéissent (1 Jean 3, 22).