Juges 17, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 2, 31 janvier]

Voici une triste famille, bien différente de celle de Manoah. Le fils vole, la mère jure par des imprécations, puis de la même bouche (voir Jacq. 3, 10), elle bénit son fils au lieu de lui faire sentir la gravité de sa faute. Enfin, elle fait fabriquer pour lui des images taillées. La loi qui défendait ces pratiques est donc complètement mise de côté, bien que le nom de l’Éternel soit mêlé aux paroles de cette femme. « Ce peuple m’honore des lèvres — dira le Seigneur — mais leur cœur est fort éloigné de moi » (Matt. 15, 8 ; És. 29, 13 ; 46, 6). Avertissement pour chacun de nous ! Prononcer le nom du Seigneur exige que nous nous retirions du mal (2 Tim. 2, 19). Appeler Jésus notre Seigneur, signifie que nous reconnaissons Son autorité. Ici au contraire, chacun fait ce qui est bon à ses propres yeux. C’est le cas de Michée, de sa mère et aussi de ce jeune Lévite de Bethléhem que Michée s’établit comme sacrificateur et qu’il consacre sans aucun droit pour le faire. Hélas ! ce jeune homme est un descendant de Moïse (chap. 18, 30). Qu’aurait pensé celui qui avait apporté la loi, détruit le veau d’or, enseigné le solennel cantique (Deut. 32), en voyant son propre petit-fils devenir sacrificateur d’une image taillée !