Juges 16, 23 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 2, 30 janvier]

Pauvre Samson ! voici la fin de sa solennelle histoire : aveugle, prisonnier, il devient un sujet de risée pour les ennemis de Dieu et de son peuple. Et, ce qui est plus grave : sa honte rejaillit sur Dieu Lui-même puisque l’idole paraît plus puissante que le champion de l’Éternel. Mais Dieu met un terme à une telle présomption de l’adversaire. Une dernière victoire sera accordée à Samson qui meurt en même temps que trois mille Philistins. — Samson a ainsi perdu sa vie. Méditons ce récit nous tous qui avons été élevés dans la connaissance du Seigneur Jésus. Nous avons beaucoup reçu ; notre position est privilégiée. Il est vrai que nous sommes tenus à un « nazaréat » — à une séparation d’avec le monde et d’avec la plupart de ses plaisirs. Mais quelle compensation ! Une force surnaturelle de source divine, celle du Saint Esprit, est à notre disposition. Et, dans le chemin de la volonté de Dieu, rien ne résiste à cette force-là ! Puissions-nous être et rester de ceux auxquels s’adresse l’apôtre Jean : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la Parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant » (1 Jean 2, 14).