Juges 18, 17 à 31 ; 21, 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 février]

La prise de Laïs n’a rien de commun avec les conquêtes de la foi du temps de Josué. Que voyons-nous chez Dan ? Convoitise de « tout ce qui est sur la terre » (v. 10), confiance en sa force en même temps que lâcheté, ingratitude, vol, mauvaise foi et, pour couronner le tout, établissement d’un culte idolâtre. Quel tableau ! Et nous passons par-dessus les chapitres suivants (lesquels rendent ce tableau plus sombre encore) pour arriver au dernier verset du livre, répétition du chapitre 17, 6 : « Chacun faisait ce qui était bon à ses yeux ». Cette phrase résume l’état d’Israël au temps des juges. Et elle résume aussi tristement celui de la chrétienté dans nos jours actuels. Si le livre de Josué a été rapproché des « Éphésiens », l’épître qui ressemble le plus au livre des Juges est la seconde à Timothée (en particulier son chapitre 3). Mais cette succession de hauts et de bas, de chutes et de restaurations, n’est-ce pas aussi trop souvent notre histoire ? Soyons gardés de faire ce qui est bon à nos yeux auxquels nous ne pouvons pas nous fier et appliquons-nous plutôt à faire ce qui est agréable au Seigneur (Éph. 5, 10 ; Héb. 13, 21).