Ruth 1, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 3 février]

Comme un rayon de lumière, après les sombres pages du livre des Juges, Dieu nous donne l’histoire de Ruth. Ce beau récit nous apprend que la foi personnelle peut exister dans tous les temps et chez tous les peuples, et que Dieu est toujours prêt à faire de grandes choses pour répondre à cette foi. — Dans ces jours où les juges jugeaient, voici un homme, Élimélec, qui fait, comme chacun, « ce qui est bon à ses yeux ». Il quitte l’héritage de l’Éternel et va s’établir avec les siens dans les champs de Moab, c’est-à-dire au milieu des ennemis de son peuple. On ne gagne rien à s’éloigner de Dieu. Qu’en résulte-t-il pour cette famille ? La mort, les larmes, la misère, l’amertume ! Et voilà Naomi la veuve, avec ses deux belles-filles, veuves elles aussi, sur le chemin du retour. Triste retour ? Oui, mais pourtant heureux retour pour celui qui, à bout de ressources, tourne vers Dieu ses pensées et ses pas. Ainsi le fils de la parabole, dans le pays éloigné, se souvenant du lieu où il peut trouver du pain en abondance, se lève et s’en retourne à la maison paternelle (comp. v. 6 avec Luc 15, 17). On appelle cela la conversion. Nous aimons à penser que chacun de nos lecteurs connaît le sens de ce mot par expérience personnelle.