1 Samuel 2, 27 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 février]

À l’égard du peuple l’inconduite des fils d’Éli était un scandale. Mais surtout vis-à-vis de Dieu, quel déshonneur jeté sur Son nom ! Hophni et Phinées (celui-ci porte pourtant le même nom qu’un sacrificateur fidèle : Nomb. 25, 10) avaient été élevés dans la proximité du sanctuaire, au contact des vérités divines. Grande était leur responsabilité par rapport au reste du peuple ! Grande est aussi la nôtre, à nous qui avons eu les mêmes privilèges par notre éducation ! — Éli, pieux lui-même, n’a pas su retenir ses enfants. Certes il leur a bien fait quelques remontrances (v. 23), mais il a manqué envers eux de fermeté. Certains enfants trouvent quelquefois leurs parents trop sévères. Qu’ils considèrent chez les fils d’Éli les conséquences d’une éducation qui n’était pas assez ferme. Et pour Éli lui-même ces conséquences sont dramatiques : sa maison déchue de la sacrificature, ses fils retranchés. Un prophète est chargé de lui apporter ce triste message. Le Nouveau Testament nous confirme que, si les enfants d’un serviteur de Dieu ne sont pas soumis et disciplinés, ils peuvent ôter toute puissance au ministère de leur père (1 Tim. 3, 4, 5). Avertissement qui concerne peut-être l’un ou l’autre d’entre nos jeunes lecteurs.