1 Samuel 4, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 15 février]

Le triste état du peuple va nécessiter une nouvelle discipline de la part de l’Éternel. Les Philistins vont être les instruments de Dieu pour lui apprendre de dures leçons. Israël monte contre eux sans consulter l’Éternel. Qu’aurait répondu Dieu s’Il avait été interrogé ? Ne montez pas ! Je ne puis vous donner la victoire à cause de vos péchés. Commencez par vous humilier. — C’est ce qui s’était passé au moment de la prise d’Aï. Mais le peuple ne se préoccupe aucunement de ce que peut penser l’Éternel. Et une première défaite ne lui apprend rien. Au contraire ! L’Éternel nous a battus ? — disent-ils — Qu’à cela ne tienne ! nous allons Le prendre avec nous ; Il sera bien obligé ainsi de nous soutenir. — Tant de personnes dites chrétiennes croient pouvoir disposer de Dieu à leur guise. Elles font leur propre volonté et en même temps se réclament bruyamment du Seigneur (voir Matt. 7, 21). Mais Lui devra leur dire un jour : « Je ne vous connais pas » (Matt. 25, 12). Ainsi Dieu est bien loin d’approuver tout ce qui est fait en Son nom dans la chrétienté. Le beau nom de Christ s’y trouve souvent associé à du mal qu’on connaît, mais dont on ne désire pas se séparer.