1 Samuel 5, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 17 février]

L’Éternel a permis que l’arche tombe entre les mains des Philistins. Mais il faut qu’ils sachent ceci : Si Israël a été battu ce n’est pas à cause de la supériorité du dieu philistin ; c’est parce que Lui, l’Éternel, l’a bien voulu. Il va montrer aux ennemis de Son peuple qu’ils ont chez eux « l’arche de sa force » (Ps. 132, 8). Par deux fois l’idole s’effondre devant le Dieu d’Israël. Puis, comme autrefois en Égypte, des plaies frappent les ennemis de l’Éternel. Sa puissance est démontrée par les jugements. — Voyez encore l’égoïsme du monde. C’est à qui renverra chez les autres un objet aussi dangereux. — Détournons maintenant nos regards de ces tristes circonstances ; portons-les sur Jésus, dont l’arche est toujours la belle image. Au chapitre 18 de Jean, on Le cherche pour se saisir de Lui. À cette parole : « C’est moi ! », les hommes reculent et tombent par terre, comme ici la statue de Dagon. Il se laisse prendre ; on L’envoie d’Anne à Caïphe, d’Hérode à Pilate (de même que l’arche d’Asdod à Gath et de Gath à Ékron). Mais ceux qui disposent ainsi de Lui, qui L’outragent et qui Le condamnent, doivent apprendre ceci de Sa bouche : Ils verront « le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel » (Matt. 26, 64).