1 Samuel 6, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 février]

Au lieu de rejeter leur idole impuissante, pour craindre et servir dorénavant l’Éternel, les Philistins n’ont qu’une idée : se défaire au plus vite d’un Dieu aussi redoutable. Ceci nous rappelle une scène de l’évangile : la puissance du Seigneur venait de délivrer Légion, le démoniaque, au pays des Gadaréniens. Ceux-ci avaient l’inestimable privilège d’une visite du Fils de Dieu. Toutefois, aveuglés par leurs intérêts, ils ne considèrent que la perte de leurs pourceaux. Au lieu de se réjouir et de recevoir Jésus, ils Le prient de s’en aller de leur territoire (Marc 5, 17). — Le monde n’a pu supporter la présence du Seigneur, parce que Sa perfection le jugeait. Alors il a voulu se débarrasser de Lui. — Les Philistins reconnaissent la puissance indiscutable du Dieu d’Israël. Ils L’honorent à leur manière ignorante. Et l’arche est renvoyée en terre d’Israël, non sans avoir de nouveau montré son pouvoir. En effet, malgré l’absence de conducteur, et tiré par ces vaches qui, contrairement aux instincts naturels, s’éloignent de leurs petits, le chariot qui la porte se dirige en droite ligne vers la frontière d’Israël.