1 Samuel 7, 2 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 20 février]

« Il se passa un long temps, vingt années » (v. 2) ! Pour qui ce temps est-il long ? Pas pour le peuple qui n’a pas l’air d’en souffrir ! Ni pour Abinadab et les siens, heureux de la présence de l’arche dans leur maison ! Mais Dieu, qui attendait, a compté ces vingt longues années. — Enfin le travail de conscience se produit ; le peuple se lamente. Samuel lui parle de la part de l’Éternel. Il s’agit de se détourner des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai (1 Thess. 1, 9). Israël obéit et Samuel peut alors parler à l’Éternel en sa faveur. — Mais le rassemblement du peuple de Dieu ne peut convenir à l’ennemi. Il le considère comme une provocation. Les Philistins s’avancent,… et l’Éternel donne la victoire à Israël : réponse à l’humiliation du peuple repentant et à l’intercession du médiateur fidèle. Ében-Ézer : pierre de secours ; « l’Éternel nous a secourus jusqu’ici » (v. 12). Chacun de nous peut-il aussi le dire avec reconnaissance ? Heureuses expériences qui glorifient la grâce divine ; il faut nous en souvenir. — Samuel sera le dernier des juges (Act. 13, 20). Il remplit ses fonctions vis-à-vis du peuple. Mais en même temps il reste, par son autel, en communion avec l’Éternel, devant lequel, jeune homme, il avait appris déjà à se prosterner (chap. 1, 28).