1 Samuel 8, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 février]

Les fils de Samuel, comme ceux d’Éli, n’ont pas marché dans les voies de leur père. Cela est sérieux à considérer pour tous les enfants de parents chrétiens. Pour jouir de la faveur de Dieu, il ne suffit pas, comme le pensaient les Juifs, d’avoir un Abraham pour père (Matt. 3, 9). — À présent le peuple vient au prophète avec une demande qui le chagrine profondément. Il voudrait un roi, comme toutes les nations. Vouloir être comme tout le monde : au fond c’est souvent aussi notre désir, car nous n’aimons guère nous faire remarquer. Ne pas agir comme ceux qui nous entourent entraîne généralement des moqueries, de l’incompréhension, des accusations d’orgueil. Et pourtant, si « nous sommes maintenant enfants de Dieu » (1 Jean 3, 2), cela même établit entre nous et nos camarades du monde, une différence fondamentale, une différence qui en entraînera beaucoup d’autres. L’inconverti n’accepte pas l’autorité de Dieu, tandis que le croyant reconnaît au contraire Jésus Christ comme son Maître et son Seigneur. — Samuel est chargé d’avertir le peuple de ceci : alors que l’Éternel était un souverain qui comblait Ses sujets de Ses largesses, le roi qu’il désire sera exigeant et son régime sévère.