1 Samuel 9, 15 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 23 février]

Samuel s’est attendu à l’Éternel pour désigner le roi demandé. Et tout est conduit divinement pour qu’il le rencontre. Invité au festin, Saül va entendre le « voyant » lui déclarer « tout ce qui est dans son cœur » (v. 19). Quels sont les souhaits qui habitent au fond de notre cœur ? Celui de devenir « quelqu’un », de faire de grandes choses ? Ou bien plutôt l’humble désir de plaire au Seigneur Jésus ? — Sur les instructions de Samuel, le cuisinier a réservé le meilleur morceau pour Saül ; c’est l’épaule, image de la force qu’il fallait pour porter le peuple. Remarquons que, contrairement à la double portion des sacrificateurs (voir Lév. 7, 31, 32), il n’est pas question pour lui de la poitrine, image des affections nécessaires pour aimer l’Éternel et Son peuple. Sont-elles absentes du cœur de Saül ? — Le lendemain Samuel s’arrange pour prendre à part le futur roi : « Arrête-toi maintenant (ou un moment) — lui dit-il — et je te ferai entendre la parole de Dieu » (v. 27). Cette injonction peut être adressée au pécheur qui suit son chemin de propre volonté, pour l’inviter à accepter Christ maintenant. Mais elle est aussi pour le chrétien. Savoir nous arrêter un moment pour écouter le Seigneur nous parler est, particulièrement dans la vie agitée d’aujourd’hui, une nécessité.