1 Samuel 9, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 22 février]

Une nouvelle période de l’histoire d’Israël commence avec notre lecture d’aujourd’hui. C’est celle de la royauté. Le peuple a demandé un roi. Il éprouve le besoin d’une belle organisation extérieure comme l’homme les aime : une monarchie avec toute la vaine pompe qui s’y rattache (Act. 25, 23), une puissante armée, et enfin un roi dont il puisse être fier. Dieu va lui donner exactement ce qu’il désire. Voici Saül, fils de Kis, jeune homme d’élite, le plus beau et le plus grand de tout Israël ! N’est-il pas tout désigné ? Le père de Saül l’a envoyé à la recherche de ses ânesses. Il obéit, mais la poursuite s’avère vaine. « Retournons-nous-en », propose Saül à son compagnon. Nous pensons à ce changement de direction nécessaire dans la vie de tout homme et qui s’appelle la conversion. Quand on a découvert combien la poursuite des choses de la terre est inutile et décevante, alors il faut « revenir à soi-même » comme tel autre jeune homme (Luc 15, 17) et retourner sur ses pas vers la maison du Père. Le compagnon de Saül lui donne un sage conseil : « Allons vers le voyant — dit-il — lui nous enseignera le chemin ». Le représentant de Dieu pour nous, c’est Jésus. Se tourner vers Lui pour connaître le chemin, c’est aller à la bonne adresse.