1 Samuel 12, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 27 février]

Une troisième fois Samuel réunit le peuple. Il le rassemble à Guilgal pour y renouveler la royauté. Et, en même temps, il va se démettre de ses fonctions de juge dont il s’est acquitté fidèlement, ainsi que le peuple lui en rend témoignage. Nous pouvons rapprocher ses paroles de celles de Paul aux anciens d’Éphèse dans le chapitre 20 des Actes (v. 26, 27, 33-35). Elles ne sont pas destinées à glorifier celui qui les prononce, mais à placer ceux qui les entendent devant leur responsabilité. Et pour la troisième fois également, Samuel fait sentir à Israël la perte qu’il a faite en demandant un roi. Il souligne son ingratitude et son manque de confiance envers l’Éternel. — Les versets 14 et 15 nous montrent qu’il s’agit pour le peuple d’une nouvelle mise à l’épreuve. Sans la loi et sous la loi, dans le désert et dans le pays, avec et sans juges (ou sacrificateurs), encore et toujours le peuple avait manqué, abandonnant l’Éternel pour retourner à ses convoitises et à ses idoles. C’est comme si Dieu lui disait maintenant : Vous voulez un roi ? Eh bien ! voyons si peut-être cela ira mieux avec un roi ! Et, dans Sa condescendance, Il permet cette nouvelle expérience.