1 Samuel 12, 16 à 13, 5

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 février]

La pluie à la demande de Samuel en pleine période de moisson (moment où il ne pleut jamais dans ces contrées : Prov. 26, 1) était un miracle destiné à prouver au peuple que le prophète lui parlait bien de la part de l’Éternel. Et que leur dit-il encore ? D’une manière touchante, après qu’ils se sont humiliés, il les exhorte à se détourner des choses de néant qui ne profitent pas, pour servir Dieu « de tout leur cœur » (v. 20, 21 — comparez Tite 2, 12-14). Le service de Samuel comme juge est terminé. Mais il garde toute son activité d’intercesseur (v. 23), aussi bien que de prophète, pour leur enseigner de la part de l’Éternel « le bon et droit chemin ». La grâce divine leur maintient dans la personne de Samuel cette double ressource : la prière et la Parole. Nous possédons, chers enfants de Dieu, une personne bien plus excellente encore. Jésus, jusqu’à la fin, ne cesse pas de prier pour chacun de nous. Et pour nous tracer le bon et droit chemin sur la terre, Il nous donne Son Esprit et Sa Parole. Avec de telles ressources, nous sommes bien moins excusables qu’Israël si nous ne marchons pas à Sa gloire. — Le règne de Saül va commencer. Il rassemble le peuple à Guilgal, en face de ses ennemis les Philistins.