1 Samuel 15, 17 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 mars]

Samuel vient de passer une nuit d’angoisse qui a dû lui en rappeler une autre (chap. 3, 11) : celle où lui fut annoncé le châtiment sur la maison d’Éli. — Saül n’a pas achevé l’anéantissement d’Amalek, et en conséquence il doit être rejeté comme roi. Un roi désobéissant ne peut que conduire son peuple dans la désobéissance ; il doit donc être écarté du pouvoir. — « Écouter est meilleur que sacrifice » (v. 22). La plus brillante action de toute notre vie est sans valeur si elle n’est pas accomplie par obéissance à Dieu. Et ce verset s’applique à toutes les œuvres par lesquelles la chrétienté cherche en vain à satisfaire Dieu, au lieu d’écouter et de recevoir tout simplement Sa Parole. — Ici c’est écouter qui est meilleur que sacrifice. Mais il est dit la même chose de la bonté et de la connaissance de l’Éternel (Os. 6, 6), de la justice et de la droiture (Prov. 21, 3), de l’esprit brisé (Ps. 51, 16, 17), de la miséricorde (Matt. 9, 13), de l’amour (Marc 12, 33). Voyez par contre en Saül ce que produit la chair, outre la désobéissance : la vanterie (v. 20), le mensonge, le rejet de la faute sur autrui (v. 15, 21), l’obstination, une fausse repentance et avec tout cela la recherche d’un vain prestige (v. 30). Bien triste tableau en vérité !