1 Samuel 15, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 6 mars]

Ce chapitre 15 est important à un double point de vue. Il contient le châtiment divin contre Amalek en même temps que l’épreuve finale du roi Saül. — Adversaire lâche et cruel, Amalek avait attaqué Israël par surprise, sitôt après la sortie d’Égypte. Cette méchanceté ne pouvait lui être pardonnée. « J’effacerai entièrement la mémoire d’Amalek », avait prononcé l’Éternel (Ex. 17, 8, 14). Quatre cents ans s’étaient écoulés, mais Dieu n’avait pas oublié. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », déclare le Seigneur (Matt. 24, 35). Et Israël n’aurait pas dû l’oublier davantage : « Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek en chemin, quand vous sortiez d’Égypte — avait recommandé Moïse — … tu effaceras la mémoire d’Amalek de dessous les cieux : tu ne l’oublieras pas » (Deut. 25, 17-19). — N’oublions pas non plus les ennemis qui nous ont surpris dans le passé. Comment s’appellent-ils ? Colère, mensonge, impureté… ou péché de tout autre nom. Si notre vigilance se relâchait à l’égard de ces fruits de la chair, nous pourrions avoir à réapprendre une leçon que pourtant nous avions déjà chèrement payée précédemment. Ne nous épargnons donc pas nous-mêmes et jugeons sans pitié toutes les manifestations de la vieille nature.