1 Samuel 16, 14 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 2, 9 mars]

L’Esprit de Dieu avait saisi David (v. 13). Mais du malheureux Saül Il s’était retiré, faisant place à un mauvais esprit qui le tourmente maintenant. Dieu se sert de cela pour introduire à la cour, en qualité de joueur de harpe, le jeune David, musicien expérimenté qui deviendra plus tard « le doux psalmiste d’Israël » (2 Sam. 23, 1). Et, à cette occasion, un beau témoignage lui est rendu (v. 18) montrant qu’à la cour même du roi il en était qui connaissaient l’oint de l’Éternel. Philippiens 4, 22 nous apprend un fait analogue : la maison de César, c’est-à-dire l’entourage de l’empereur romain, comptait aussi des chrétiens. C’est ainsi que Dieu se pourvoit de témoins dans tous les milieux. — Chaque détail mentionné nous reporte à celui dont David est le type : Christ, vrai « rejeton du tronc d’Isaï », dont il est écrit : « L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui,… l’Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel » (És. 11, 1, 2). Quel témoignage rendons-nous devant le monde à notre Bien-aimé ? — « Je t’ai pris des parcs, d’auprès du menu bétail, pour que tu fusses prince sur mon peuple, sur Israël », dira plus tard l’Éternel (2 Sam. 7, 8). En s’occupant de ses brebis, David a été préparé à « paître » fidèlement le peuple d’Israël (voir Ps. 78, 70-72).