1 Samuel 17, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 10 mars]

Voici à nouveau les Philistins rassemblés contre Israël. Et cette fois ils disposent d’un atout magistral : un champion extraordinaire, haut d’environ trois mètres, revêtu d’une armure de soixante-quinze kilos ; un colosse si formidable que sa vue suffit à frapper ses ennemis de terreur. C’est Goliath ! Plein d’orgueil, il s’avance entre les lignes et met au défi quiconque de s’opposer à lui en combat singulier. Et non seulement aucun adversaire ne se présente, mais chaque fois, chez les Israélites, c’est une fuite éperdue ; chaque fois c’est l’occasion pour le géant d’outrager les armées de l’Éternel et par voie de conséquence, l’Éternel Lui-même. Goliath nous rappelle ce qui est dit du léviathan : « Quand il se lève, les forts ont peur, ils s’enfuient saisis d’épouvante » (Job 41, 16). Et surtout il nous fait penser à cet « homme fort » dont parle le Seigneur Jésus (Marc 3, 27) : Satan lui-même qui, par la crainte de la mort, exerce une domination cruelle sur les hommes, cherchant à en faire définitivement ses esclaves (v. 9). — Pendant ce temps David va et vient, de son troupeau à la cour du roi, aussi à l’aise ici que là, belle image de Jésus dans Son humilité et Son inlassable dévouement.