1 Samuel 17, 41 à 54

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 mars]

Une nouvelle fois le Philistin sort des rangs avec sa provocation. Mais qui donc vient à sa rencontre ? Est-ce là le champion que lui oppose Israël : un tout jeune homme avec ses armes dérisoires : un bâton, une fronde de berger ? Se moque-t-on de lui ? Il toise de haut en bas ce misérable adversaire, indigne de se mesurer à lui et l’insulte avec mépris ! Mais David est sans émoi, lui qui pourra écrire : « L’Éternel est la force de ma vie ; de qui aurai-je frayeur ? » (Ps. 27, 1). D’un geste sûr, la pierre est lancée ; elle pénètre dans le front du géant qui s’affaisse. David court aussitôt et lui tranche la tête avec sa propre épée. Alors ce sont les cris de victoire dans le camp d’Israël, la confusion et la déroute dans celui des Philistins. Scène mémorable ! Elle illustre la puissance de la foi, cette foi qui permet au croyant de remporter à genoux de semblables victoires. Mais nous savons qu’elle a une portée infiniment plus grande. Type de Christ, David a triomphé de Goliath, figure de Satan. Par la mort, Jésus a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable. C’est la victoire de la croix, principal et inépuisable sujet de la louange éternelle.