1 Samuel 17, 55 à 18, 9

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 mars]

Vainqueur, David se tient à nouveau devant le roi, tenant à la main la tête du géant. Et nous constatons avec étonnement que Saül ne sait plus de qui il est le fils. À l’égard du Seigneur Jésus, se manifeste un semblable aveuglement. Les Juifs ne connaissaient ni Lui ni Son Père (Jean 8, 19). Et il en est encore ainsi, même dans nos pays chrétiens où beaucoup de personnes ne reconnaissent pas Jésus comme véritablement le Fils de Dieu (1 Jean 4, 14, 15). — Jonathan par contre ne se pose pas de question touchant David. Celui qui vient de donner à Israël cette extraordinaire délivrance ne peut être que l’oint de l’Éternel. Et son âme s’attache à lui, non pas simplement par reconnaissance, ou par admiration, mais par un lien d’amour intime et personnel. Bel exemple pour le croyant qui, non seulement se réjouit de son salut, mais aime Celui qui l’a sauvé. Or l’amour est un sentiment qui se montre. Pour David, le bien-aimé, Jonathan se dépouille de ce qui fait sa force et sa gloire. Sommes-nous prêts à en faire autant ? Avons-nous reconnu Jésus notre Sauveur comme Celui qui a aussi tous les droits sur notre cœur et sur ce qui nous appartient ?