1 Samuel 19, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 2, 16 mars]

Jonathan s’est attaché à David. Maintenant l’occasion se présente où il doit témoigner devant son père en faveur de son ami. — Si nous aimons le Seigneur nous n’aurons pas honte de parler de Lui, en tout premier lieu devant ceux de notre famille. Sans crainte, nous confesserons Celui qui est sans péché, qui a frappé le grand Ennemi et par qui Dieu a opéré une merveilleuse délivrance (comparer v. 4, 5). — En réponse à l’intervention de Jonathan, Saül jure au nom de l’Éternel qu’on ne fera pas mourir David. Promesse bientôt envolée ! Au moment même où David est occupé à le soulager, le roi renouvelle son geste criminel. Combien grande est l’ingratitude du cœur de l’homme envers ceux qui lui font du bien, mais tout spécialement envers le Sauveur dont David est l’image (Ps. 109, 4) ! — Puis le misérable roi, égaré par sa jalousie, poursuit son propre gendre jusque dans sa maison, jusque dans son lit (voir le titre du psaume 59). Mical protège son mari, mais non pas comme l’a fait son frère Jonathan par une confession courageuse : elle use de mensonge et de dissimulation. — David fuit par la fenêtre. Paul à Damas, objet de la haine des Juifs, devra échapper par le même moyen (Act. 9, 25 ; 2 Cor. 11, 32, 33).