1 Samuel 18, 10 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 2, 15 mars]

Aussi profond était l’amour de Jonathan pour David, aussi violente la haine de Saül contre lui. Cela a débuté par de l’irritation (v. 8) accompagnée de jalousie, puis le désir de meurtre vient habiter son cœur, enfin l’acte s’ensuit : une tentative pour assassiner David, qui sera suivie de beaucoup d’autres au cours des prochains chapitres. C’est là exactement ce que l’Écriture appelle « le chemin de Caïn » (Jude , 11). Celui-ci commence par être « très irrité »… et finit par tuer son frère. Irritation et jalousie ne sont donc rien moins que les deux premiers pas dans ce terrible chemin. — Le roi avait promis sa fille à qui vaincrait le Philistin. Il ne tient pas sa parole. Puis il se sert de sa cadette Mical pour essayer de faire périr David sous la main des ennemis. Il aurait pourtant pu se douter que le vainqueur de Goliath triompherait encore plus facilement de Philistins moins redoutables que celui-ci. En outre il n’ignore pas le secret qui fait la force de David, et c’est bien ce qui l’effraie : « l’Éternel était avec lui » (v. 28, 12, 14). « Je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi », confirmera David au psaume 23, 4. — Connaissons-nous ce secret-là et avons-nous fait l’expérience du courage qu’il peut nous donner ?