1 Samuel 20, 5 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 mars]

La venue de Saül à Naïoth a provoqué la fuite de David. Toutefois celui-ci a gardé quelque espoir de reprendre sa place à la cour et revient prendre conseil de son ami Jonathan. « L’ami aime en tout temps et un frère est né pour la détresse » (Prov. 17, 17). Compagnons des jours heureux, David et Jonathan vont maintenant ressentir combien leur affection est précieuse et consolante au moment où arrive l’épreuve. — À plus forte raison en est-il ainsi dans nos relations avec l’Ami suprême. Pourrions-nous connaître Sa parfaite sympathie si nous n’en avions jamais besoin (Héb. 4, 15, 16) ? — David apparemment n’est plus qu’un pauvre proscrit pour qui les promesses divines de la royauté paraissent annulées. Mais la foi de Jonathan continue de voir en lui celui qui doit régner infailliblement, celui dont les ennemis seront retranchés, y compris son propre père (que par un respect louable il évite de nommer). Remarquez comme il parle de l’avenir avec une pleine certitude. Ainsi les rachetés de Jésus discernent par la foi Ses gloires admirables et savent que leur Sauveur, aujourd’hui haï et rejeté par le monde et par son prince, paraîtra bientôt comme le Roi de gloire ayant tous Ses ennemis sous Ses pieds.