1 Samuel 20, 24 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 mars]

Comment s’explique l’amour réciproque de David et de Jonathan ? Entre eux il y avait ce lien étroit qui les unissait : une même foi. L’un et l’autre avaient montré cette foi en remportant seuls une victoire de l’Éternel sur les Philistins. — C’est parce qu’ils ont en commun « une foi de pareil prix » que les chrétiens se reconnaissent entre eux et s’aiment (2 Pier. 1, 1). Souvenons-nous-en lorsque nous choisissons nos amis. Pour nous, enfants de Dieu, il ne peut y avoir de vraie, de profonde amitié en dehors d’une même foi dans le Seigneur Jésus Christ. — Jonathan se fait à nouveau, non sans risques, l’avocat de David auprès de son père Saül. Incrédule, ce dernier a oublié la sentence de l’Éternel (chap. 13, 13) et il voudrait malgré elle assurer les droits de son fils à la succession royale (v. 31). En apparence Jonathan agit donc à l’inverse de son propre intérêt. C’est le signe du vrai amour (voir 1 Cor. 13, 5). Même après que son père ait cherché à le tuer lui aussi, s’il est affligé, c’est à cause de l’outrage fait à David et nullement pour lui-même (v. 34). Chers amis, est-ce que l’outrage fait au Seigneur Jésus par le monde nous afflige plus que les torts que ce dernier peut nous faire à nous-mêmes ?