1 Samuel 22, 11 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 2, 22 mars]

Pendant que David, le futur roi, est errant et proscrit avec ses fidèles, Saül ourdit contre lui de sinistres projets. En même temps sa jalousie le pousse au meurtre des sacrificateurs de l’Éternel. Et ce qu’il n’a pas exécuté contre Amalek, l’ennemi du peuple, en épargnant Agag ainsi que le bétail, il ne craint pas de le faire à l’égard de cette ville de Nob qui est entièrement passée au fil de l’épée. Pour accomplir sa vengeance, Saül se sert du traître lui-même, Doëg, un Édomite, terrible figure de l’Antichrist qui, dans un temps à venir, s’élèvera contre le Seigneur et contre Israël (voir Ps. 52, titre). — Considérons maintenant au contraire un tableau plein de grâce : Abiathar rejoint l’oint de l’Éternel. « Demeure avec moi — recommande ce dernier — … celui qui cherche ma vie cherche ta vie… ». — « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous — rappelle Jésus à Ses disciples — … s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15, 18, 20). Cette persécution, cette haine du monde est-elle un sujet de crainte pour nos cœurs ? Alors écoutons, comme de Sa bouche, cette précieuse promesse jamais démentie : « Près de moi tu seras bien gardé » (v. 23) !