1 Samuel 22, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 mars]

La caverne d’Adullam devient le refuge de David. Mais c’est plutôt l’Éternel qui est son refuge, comme l’affirme un psaume qu’il a composé dans cette caverne : « Tu es mon refuge » (Ps. 142, 5 — voir aussi Ps. 57, 1). Il ajoute : « Les justes m’environneront parce que tu m’auras fait du bien » (v. 7). Les justes ? Peut-il s’agir de ces hommes du verset 2, en apparence si peu recommandables, suspects, hors la loi, véritables rebuts de la société ? Oui, Dieu donne ce nom à ceux qui aiment Son oint et le reconnaissent comme chef. Du moment qu’ils sont venus à David il n’est plus question de leur triste passé. — Ainsi ceux qui se rassemblent aujourd’hui autour de Jésus ont échangé leur détresse morale, leur immense dette envers Dieu, l’amertume de leur âme (v. 2), contre Sa justice. À partir du moment où ils réalisent qu’ils n’ont plus rien à faire valoir, que le monde n’a pu les satisfaire, ils trouvent en Lui un Chef et un objet pour leurs affections. — Que pouvait offrir David à ses compagnons ? Pour le présent, rien que des souffrances ! Mais pour l’avenir, le partage de sa gloire royale. Telle est la part du croyant ! Quel contraste avec les gens de ce monde qui, comme les serviteurs de Saül au verset 7, reçoivent tous leurs avantages et leurs biens dans la vie présente !