2 Samuel 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 9 avril]

David n’avait pas consulté Dieu au moment de descendre chez les Philistins, et cela lui avait mal réussi. Mais cette expérience amère n’a pas été inutile. Par deux fois maintenant il interroge l’Éternel. — Nous n’insisterons jamais trop sur cette règle fondamentale de la vie chrétienne : la dépendance. Elle est un devoir, mais aussi la source de notre force et de notre sécurité. — Hébron, où Dieu conduit Son oint, est un endroit qui parle de mort. Les sépulcres des patriarches se trouvaient là. Christ, le Bien-aimé de Dieu, le vrai David, avant de prendre officiellement Son royaume, est entré dans la mort par obéissance à Dieu. Et c’est aussi le terrain sur lequel Il conduit les siens. Le chrétien est mort avec Christ. — David n’oublie pas ces habitants de Jabès de Galaad qui avaient usé de bonté envers Saül. Et le Seigneur oublierait-Il le peu de miséricorde qu’Il nous aura permis d’exercer (Héb. 6, 10) ? — La royauté de David ne s’établira que peu à peu. Pour le moment Juda seul la reconnaît. Le reste du peuple est soumis à Ish-Bosheth, fils de Saül, soutenu par Abner, l’ancien aide de camp de ce dernier.