2 Samuel 3, 1 à 5 ; 5, 1 à 9

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 avril]

Durant ces événements, David a attendu avec patience à Hébron que l’Éternel Lui-même l’établisse roi sur tout Israël. — Ainsi Jésus, maintenant au ciel, attend que Dieu Lui donne Son royaume universel. — Pour Israël, le début du chapitre 5 marque une grande date de son histoire. Elle est soulignée par le transfert du trône de David à Jérusalem, cette ville qui occupera dorénavant une place si importante dans l’histoire du peuple et dans les conseils de Dieu. Mais il subsistait à l’intérieur de l’enceinte de la cité, sur la montagne de Sion, une citadelle quasi imprenable où les Jébusiens s’étaient maintenus depuis le temps de Josué. Malgré leur vanteries, David s’en empare. Toutefois il oublie ici la grâce qui l’a si souvent caractérisé, et exprime sa haine contre les infirmes en leur fermant l’accès de la maison de Dieu. Quelle différence avec le Seigneur recevant dans le temple pour les guérir, précisément les aveugles et les boiteux (Matt. 21, 14), ou encore avec tel homme « faisant un grand souper » (Dieu Lui-même), qui, pour remplir sa maison contraint ces malheureux (qui nous représentent vous et moi) de prendre place au festin de la grâce (Luc 14, 21-23).