2 Samuel 5, 10 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 12 avril]

Nous avons admiré les qualités de foi et de dépendance déployées par David en tant de circonstances (et encore dans nos versets 19 et 23 pour combattre les Philistins). Malheureusement sa vie de famille est loin d’atteindre le même niveau. Malgré une ordonnance de l’Éternel spécialement adressée aux rois (Deut. 17, 17), David prend beaucoup de femmes, à Hébron d’abord, puis à Jérusalem. S’il n’avait eu comme épouse que la fidèle Abigaïl (dont le nom signifie la joie du père, et qui est une figure de l’Église) nous ne lirions pas trois noms qui deviendront la source de tant de chagrins pour lui : Amnon, Absalom et Adonija (chap. 3, 2-4). — La guerre contre les Philistins peut reprendre victorieusement, suivant les instructions de l’Éternel. Avant la deuxième bataille David aurait pu se dire : Faisons comme la première fois puisque cela avait bien réussi ! Vous remarquerez qu’au contraire il interroge de nouveau l’Éternel. Et bien lui en prend, car la réponse est toute différente. Ainsi méfions-nous de notre propre sagesse ; demandons au Seigneur Ses directions et nous pourrons remporter, nous aussi, les victoires que Dieu nous a préparées.