2 Samuel 7, 18 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 2, 16 avril]

David avait voulu faire quelque chose pour l’Éternel. Mais la réponse divine a été : « C’est moi qui ai tout fait pour toi ». Telle est la leçon que chacun doit apprendre. Dieu s’est occupé Lui-même de notre salut, de notre repos, de tout ce qui concerne notre avenir (v. 9). Merveilleux conseils dans lesquels nous ne sommes pour rien ! « Que ses jugements sont insondables et ses voies introuvables » (Rom. 11, 33). Certes ce n’est pas là « la manière de l’homme » (v. 19) ! — Alors que reste-t-il à faire à David ? Simplement à remercier Dieu. Dans la présence divine, le roi entre, s’assied et adore, tout comme le croyant aujourd’hui peut le faire dans le rassemblement des rachetés autour du Seigneur, avec la tranquille assurance qu’il a le droit d’être là et d’y jouir déjà de ce repos divin. « Qui suis-je et quel est mon peuple ? ». Ni David, simple berger (v. 8), ni Israël, tiré d’Égypte (v. 6), n’a aucun mérite propre, aucun titre, pour occuper une semblable position ! La grâce seule a « amené jusqu’ici » David et son peuple. Et la prière du roi, expression d’une entière communion, se résume ainsi : Fais comme tu as dit ; et que ton nom soit magnifié (v. 25, 26). — On placerait aussi volontiers le psaume 23 à ce moment-là dans sa bouche, en particulier les versets 5 et 6.