2 Samuel 7, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 15 avril]

« Quand les voies d’un homme plaisent à l’Éternel, il met ses ennemis même en paix avec lui » (Prov. 16, 7). Cette parole se réalise maintenant pour David. Et, puisque lui habite une belle maison de cèdre, il a scrupule à laisser l’arche demeurer sous une simple tente. Noble sentiment de sa part ! Ceux d’entre nous qui ont une vie bien assurée et confortable ne devraient jamais oublier que leur Maître a traversé ce monde comme un divin voyageur, sans un lieu où reposer Sa tête. — David se propose de construire une maison digne de l’Éternel. Or écoutons ce que Celui-ci lui répond, en substance, par la bouche de Nathan : ce caractère de voyageur, je l’ai pris volontairement pour partager en grâce le sort de mon peuple. Et le moment de mon repos n’est pas encore venu. Mais ce que, toi, tu ne peux faire, un de tes descendants l’accomplira. — Il s’agit d’abord de Salomon, fils de David, qui bâtira le temple. Mais le verset 14 cité en Hébreux 1, 5 prouve que ce Roi, Fils de David, est prophétiquement Jésus, le Fils de Dieu. De Lui seul il peut être déclaré que Son royaume sera pour toujours. Bénédictions personnelles (v. 8, 9) ou collectives (v. 10), toutes ont leur source dans cette incomparable personne.