2 Samuel 12, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 avril]

« Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain » — disait la loi. « Tu ne commettras point adultère ». « Tu ne tueras point » (Ex. 20, 17, 14, 13). David, qui au psaume 19, 7 déclare : « La loi de l’Éternel est parfaite », a successivement transgressé trois de ses commandements. Pourtant sa conscience ne le reprend toujours pas. Il faut que l’Éternel lui envoie Nathan. Et la touchante parabole de la brebis volée, bien propre à atteindre le cœur de celui qui fut berger, va l’aider à mesurer l’horreur de sa faute. Mais David ne se reconnaît pas aussitôt. Il est sans pitié pour l’homme riche. Ainsi sommes-nous ! Le fétu dans l’œil de notre frère ne nous échappe pas, tandis que nous ne remarquons même pas la poutre qui se trouve dans le nôtre. Alors le doigt de Dieu le désigne avec solennité : « Tu es cet homme ». Puis toute la triste affaire, si soigneusement cachée, est, sans ménagement, mise à découvert : Tu as fait ceci, cela ! Enfin, pour confondre le cœur de David, Dieu lui rappelle tout ce que Sa grâce avait fait pour lui. Était-ce peu de chose ? David au chapitre 7, 19 avait dit le contraire. Plus nous avons reçu, moins nos convoitises sont excusables. Et nous avons beaucoup reçu !