2 Samuel 19, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 mai]

Tous ceux qui ont suivi David ne l’ont pas fait par la foi. Joab en est un exemple. Pour cet homme il n’y a que son intérêt qui compte. Il est sans scrupules et ne recule pas devant un crime si quelqu’un fait obstacle à ses plans. Les reproches qu’il adresse à David sont d’autant plus déplacés que c’est lui-même, par le meurtre d’Absalom, qui est responsable de la douleur du pauvre roi. Pourtant, ils aident celui-ci à se ressaisir pour penser à l’intérêt du peuple plutôt qu’à son propre chagrin. — Les malheurs de David ont maintenant produit leurs fruits. L’épreuve lui a permis de connaître son Dieu d’une manière plus réelle, plus intime. Il a rencontré la tribulation, la détresse, la persécution… le péril, l’épée. Mais toutes ces choses n’ont été qu’autant d’occasions de mieux comprendre les inépuisables ressources de l’amour divin (voir Rom. 8, 35). — Au milieu du peuple, on remarque à présent des disputes (v. 9) ; chez Juda, un fâcheux manque d’empressement. Mais David agit avec un esprit de grâce. Et les cœurs s’inclinent vers lui, comme plus tard ils se soumettront au Seigneur Jésus quand, après Sa victoire définitive sur Ses ennemis, Il apparaîtra pour régner en gloire.