2 Samuel 19, 16 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 2, 3 mai]

Nous apprenons comment David vainqueur se comporte vis-à-vis de ceux qui ne l’ont pas suivi. Shimhi l’accusateur vient implorer le pardon du roi. Celui-ci le lui accorde, bien qu’il puisse douter de la sincérité de ce repentir. Puis c’est le tour de Mephibosheth. Tsiba l’avait accusé avec malveillance auprès de David (chap. 16, 3). Ne nous arrive-t-il jamais, pour nous donner de l’importance, de prêter aux autres de mauvaises intentions et de les accuser injustement ? Cela porte le nom de calomnie (v. 27). — Mephibosheth a montré son attachement pour le vrai roi en menant deuil publiquement pendant son absence (v. 24). Comment aurait-il pu se réjouir tandis que son seigneur et bienfaiteur était méconnu et rejeté ? Nous pensons à ce que Jésus disait à Ses disciples au moment de les quitter : « Un peu de temps et vous ne me verrez pas… vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16, 19, 20 — voir aussi Marc 2, 20). La joie de Mephibosheth le fait passer maintenant par-dessus toutes les injustices. Il peut abandonner sans regret tous ses biens. La présence du roi lui suffit (v. 30). De quoi a-t-il besoin d’ailleurs puisqu’il mange à sa table ?