2 Samuel 21, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 mai]

À la fin du chapitre 19, nous avons vu s’élever une dispute entre Juda et les tribus d’Israël. Shéba, un nouvel ennemi, en a profité pour entraîner le peuple à la révolte (chap. 20). C’est ainsi que Satan tire parti de nos querelles et se réjouit des désaccords qui surviennent entre les enfants de Dieu. — Shéba mort, tout rentre dans l’ordre. L’organisation du royaume du chapitre 8, 15 à 18 est alors rappelée (chap. 20, 23-26), avec cette différence que les fils de David ne sont plus les principaux officiers. Après l’affaire d’Absalom, nous en comprenons la raison. — Notre lecture nous rapporte encore un triste récit. Saül avait violé le serment fait autrefois par Israël aux Gabaonites (Jos. 9, 15). Longtemps après, son crime est remis en mémoire et réclame une expiation selon Nombres 35, 19. Le temps, soyons-en bien certains, n’efface pas les péchés commis. Ils sont toujours devant Dieu. Mais, pour le croyant, le sang de Christ a entièrement fait disparaître toutes ses fautes. Pendu au bois (Act. 5, 30 et 10, 39), portant la malédiction, Jésus a expié nos péchés, Lui le Juste pour nous les injustes. À Lui notre reconnaissance et notre adoration, dès maintenant et pour l’éternité !