2 Samuel 19, 31 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 2, 4 mai]

Barzillaï était un de ces hommes dévoués que la fin du chapitre 17 nous a montrés employant pour le peuple les richesses dont il disposait. David ne l’a pas oublié. Et le grand Roi qui viendra dans Sa gloire se souviendra aussi des « bénis de son Père ». Il pourra leur dire au jour des récompenses : « J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger… » (Matt. 25, 34, 35). — Plein de délicatesse, Barzillaï ne veut pas être à la charge du roi, mais il lui confie Kimham son fils. C’est le plus cher désir des parents chrétiens de voir leurs enfants suivre le Seigneur pour être pris en charge et bénis par Lui. Et David promet à Barzillaï : « Tout ce que tu voudras de moi, je te le ferai » (v. 38 ; comp. Jean 14, 14, où le Seigneur dit aux siens : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai »). — David repasse maintenant le Jourdain. Il va jouir de nouveau de Canaan, image du ciel, dont il avait été privé quelque temps à cause de son péché. — Pour l’enfant de Dieu, il en est de même. Toute faute le prive de la joie présente du ciel et lui fait refaire les étapes du chemin, repasser « le Jourdain » (la mort), s’arrêter à Guilgal (le jugement de soi-même), pour pouvoir retrouver l’heureuse communion avec le Seigneur.